Le brouillard/Un autre monde

Le brouillard/Un autre monde est une histoire que j'ai décidé de tenter d'écrire apres avoir commencer à poster sur le forum de la guilde "les gardiens du phénix" guilde de EQ1.
A l'époque nous avions plusieurs joueurs qui postaient des textes RP et qui faisaient evolué l'histoire en postant chacun leur tours.
Personnelement je n'ai jamais pu adherer à ce genre de pratique, je suis trop egoïste pour qu'on touche à MON histoire. J'ai donc décider d'écrire dans mon coin.
J'ai déjà posté le debut sur le forum legendaire, avec plus ou moin de succés et à l'époque j'avais pas trop de motivation pour retaper le debut et taper les 23 page manuscrites qui attente dans mon bloc,sans parler de tout ce que j'ai encore en tête. Mais suite au poste de Razneck quand j'ai annoncé mon arret de WOW, j'ai senti une démangeaison dans le coin du cerveau qui abrite les aventures de Gropabo.
J'ai donc décidé de m'y remettre.
Je vais posté ici mon avancée, en espérant avoir le courage et la volonté d aller au bout, ou au moin d'aller le plus loin possible.

Au début il n'y aura rien de nouveau car les texte on déja été posté tel quel, ou alors ce seront juste des versions réécrite.

Le brouillard

Un autre monde.








Commencé le 07/01/04, à partir de l’histoire « Le brouillard/Un autre monde » posté sur les forums des guildes Gardiens du Phénix et Ruines.
Prologue.


C’est un matin froid et sec comme il y en a souvent dans cette région, aucun mouvement n’est visible par la fenêtre donnant sur le terrain en terre battu. A l’intérieur de la petite cabane en préfabriqué le militaire de faction change de position sur sa chaise. C’est un jeune sergent fraîchement sorti de l’école, il a une tablette de lecture posée devant lui et le regard perdu dans le vide.
Il pense au jour où un officier est venu le voir à l’école des sous-officiers et lui avait demander s’il voulait envisager la possibilité de choisir une affectation autre que celles proposé d’habitude à la sortie de l’école. Il avait bien sur été intéressé par cette proposition alléchante, une affectation inhabituelle, ça ne se refuse pas. L’officier avait précisé que son choix avait été motivé par les bons résultats obtenu lors des examens ainsi que le fait qu’il n’ait pas d’attache familial, en effet cette affectation demandait la plus grande discrétion et beaucoup d’investissement personnel.

Et voilà, il est maintenant affecté en plein cœur de l’Auvergne depuis six mois et il a la lourde tâche de surveiller un terrain vague cinq fois par mois avec d’autres gars qui s’étaient tous fait plus ou moins piéger comme lui.
Depuis six mois qu’il était là avec vingt cinq jours de libre par mois il avait eu le temps de faire quelque recherche. Apparemment ce camp militaire était très ancien, il existait avant la mission de surveillance qui était maintenant sa seule raison d’exister. Mais personne n’avait été capable de lui dire depuis combien de temps cette mission durait ni ce qu’il devait surveiller. En regardant par la fenêtre il voit l’endroit qu’il doit surveiller, il y a toujours une sorte de brume de chaleur à cet endroit là. Sa mission est de surveiller pour voir si rien n’apparaît, quand il avait essayé de savoir comment quelque chose pouvait apparaître, rien ne lui avait été répondu, alors il restait là, à regarder par la fenêtre.
Ne pouvant se contenter d’appliquer bêtement ses ordres il avait décidé d’approfondir ses recherches et avait trouvé quelques document écris, à l’ancienne, avec des crayons et du papier. En fait ces documents étaient le journal d’un soldat affecté comme lui à la surveillance de la zone. Après une éprouvante lecture, il n’avait jamais lu de documents manuscrit, il avait appris beaucoup de choses.
La zone de surveillance actuelle n’est en fait que le reste d’une zone beaucoup plus vaste qui semblait diminuer lentement avec le temps, ce qui expliquerait les enceintes successives à traverser pour arriver au poste de surveillance actuel. A l’époque de ce soldat il y avait d’important problèmes électriques et le système de surveillance étaient en fait composé de cordes tendues reliées à des clochettes, après avoir tourné un peu autour des anciens postes de surveillance il avait trouvé ce qui restait des cordes et clochettes. Comparé au système actuel composé de caméras et de détecteurs de mouvement cela semblait complètement irréel. Il avait comparé ces informations avec les journaux de l’époque qu’il avait pu consulter en se connectant à Internet, il avait trouvé des articles de journaux et même des journaux télévisés parlant du phénomène. Au tout début il s’agissait de quelque chose d’inexpliqué, un brouillard persistant créant de fortes perturbations électriques, puis le gouvernement avait déclaré qu’il s’agissait d’un phénomène géologique, un mélange de gaz lourd contenu dans la terre qui serait remonté à la surface. Le fait que ces gaz soient très denses expliquait le fait que ce brouillard soit persistant. De la même façon, ces gaz étaient fortement chargés en particule magnétique, ce qui entraînait un dysfonctionnement de tous les appareils électriques et électroniques dans la zone. Pour la sécurité des citoyens le gouvernement avait décidé de prolonger la quarantaine de la zone tant que le phénomène n’aurait pas disparu. Mais il savait bien qu’il n’était pas la pour surveiller une éventuelle manifestation géologique.
Alors qu’il est perdu dans ses pensées une sonnerie retentit à coté de lui, un voyant clignote, quelque chose a bougé dans la zone surveillée. Il reste complètement immobile, hypnotisé par cette lueur clignotante, personne de sa connaissance n’avait jamais eu une alerte, cela faisait au moins vingt ans que les voyant s’allumaient seulement lors de la vérification mensuelle du matériel. Après avoir repris son souffle il coupe enfin l’alarme et jette un œil par la fenêtre, rien ne bouge au dehors, il passe alors sur les écrans de surveillance et remarque alors quelque chose d’inhabituel. Il y a quelque chose par terre, juste à l’emplacement à surveiller, un zoom lui permet de voir que cela ressemble à une boite
Un frisson lui fait alors trembler tout le corps, il se rend compte qu’il est trempé de sueur, il ne lui reste plus maintenant qu’à couper l’alarme et à aller constater sur place ce qui a déclenché l’alerte. En fonction de ce qu’il aura observé, il devra alors rendre compte à ses supérieurs et déclencher ou non une procédure de récupération.
Sa main s’avance doucement vers l’interrupteur, reste suspendu au-dessus et d’un geste sec le met sur arrêt, après avoir prie une profonde inspiration il se dirige vers la porte donnant sur le devant, l’ouvre et fait un pas à l’extérieur. Il fait froid dehors, sa peau en sueur se couvre de chair de poule, il avance à pas mesuré vers le centre de l’enceinte délimité par des grillages. L’objet sur le sol est de forme rectangulaire et ressemble à une boite, il se rapproche un peu plus pour la distinguer un peu mieux, oui c’est une boite en bois couverte de gravure. L’objet ne présentant pas de danger apparent il décide de le ramener dans le poste de garde, après tout son rapport n’en sera que plus précis s’il prend le temps de mieux l’observer.
Il se saisit doucement de la boite et la porte avec la plus grande douceur dans le poste de garde, arrivé à l’intérieur il la pose sur la table et reste un long moment à l’observer.
C’est un coffret en bois comme il en a déjà vu chez des antiquaires ou des personnes âgées, maintenant on n’a plus le droit d’utiliser le bois pour faire de simple boite, c’est trop précieux. Elle est recouverte de sculptures finement ouvragées représentant des animaux pour la plupart disparue et d’autres qu’il ne reconnaît pas. Sur le couvercle il reconnaît un dragon se mordant la queue et au milieu une lettre ressemblant à un G majuscule entrelacé avec ce qui ressemble à une autre lettre qu’il n’arrive pas a identifier.
La boite est fermé par un simple loquet, aucune serrure apparente, par acquis de conscience il fait jouer celui ci pour vérifier s’il fonctionne, le loquet bouge alors sans aucune difficulté, ne pouvant s’arrêter la, il essaie d’ouvrir le couvercle. Celui ci s’ouvre en douceur, sans aucun bruit et révèle enfin ce qui se cache à l’intérieur. La déception se lit alors sur son visage, en effet la boite ne semble contenir qu’un livre, sur la couverture on peut voir la même lettre tarabiscotée et ce qui ressemble à un titre «le brouillard ». Maintenant il est allé trop loin et ne peut plus s’arrêter, il prend alors le livre, le pose devant lui et l’ouvre. La couverture était faite dans une matière qui ressemble à du cuir et le texte à l’intérieur est écris à la main, une feuille est glissée au début de l’ouvrage, l’écriture y est moins appliquée et semble avoir été écris à la hâte, prenant son courage à deux mains il commence à lire.

" Je salue celui qui trouvera ce livre, je ne sais pas si après tant d’années il y aura encore quelqu’un à m’attendre, je ne sais même pas si le temps s’écoule à la même vitesse pour vous que pour moi. Ma vie étant un peu plus calme, je me décide enfin à remplir ma mission, qui devait être d’explorer ce qu’il y avait derrière le brouillard. Et j’ai exploré croyez moi. Si vous ne savez pas de quoi je parle fermez ce livre et portez le aux autorités compétentes, telles que je les connais cela va vous attirer des ennuis, si au contraire vous savez de quoi je parle ouvrez grand vos yeux. Je raconte ici une partie de ma vie à partir du moment où j’ai cessé d’être un homme.
Le passage est encore là, mais il est fermé, il ne s’ouvre apparemment que lorsque je suis à proximité, il est donc possible que je maintienne le lien entre les deux mondes, inconsciemment. Cela me rassure, rien ne peut plus passer sans que je ne sois au courant.
Voilà, je finis d’écrire ces quelques mots, je place la feuille dans le livre et je vous l’envoie, et je m’écarte rapidement de la zone pour que personne ne traverse, bonne lecture."

Il garde un instant la feuille entre ses doigts le regard vague, puis une lueur brille dans ses yeux et un léger sourire déforme ses lèvres.
" Après tout, qui le saura ? "
Il repousse alors la boite sur un coin de son bureau, pose dessus sa tablette de lecture contenant plus de dix milles ouvrages parmi les mieux noter de son temps et se saisie du livre. Sa main caresse doucement la couverture, une odeur de cuir et de papier effleure ses narines, il s’installe le plus confortablement possible sur sa chaise et ouvre le livre à la première page.

\o/

ça Roxx

Chapitre 1





Je te salue ami lecteur, tout ce qui est rapporté ici est vrai, si certains événement te choc ou te semble irréels referme ce livre et oublie le, tu devras faire preuve d’une grande ouverture d’esprit pour appréhender ce qui va suivre. Je raconte ici une partie de ma vie, le début de ma deuxième vie en fait, j’ai vécue nombres des faits que je vais relater et j’ai découvert les autres de différentes façons, soit on me les a rapporter, soit par déduction ou par des moyens beaucoup moins orthodoxe.
N’oubliez pas que même si une chose vous semble impossible, cela ne veut pas dire qu’elle ne l’est pas, dans un autre monde.




Il était minuit passé, sa guilde venait de tuer le dernier "boss" de la zone, le raid leader venait d'annoncer "free time" jusqu'au lendemain soir ou un autre méchant allait être liquidé. Il se passa les mains sur le visage, il était trop fatigué pour rejoindre un groupe, il décida d aller se coucher. Il dit bonne nuit à Laboule et Malicorne et envoya un message direct à Pat pour lui souhaiter à lui aussi une bonne nuit. Ces joueurs étaient ceux dont il était le plus proche, avec Laboule et Mali il avait vécu des aventures qui s'étaient fini le plus souvent par une fuite effréné plutôt qu'autre chose. Un léger sourire effleura ses lèvres à cette pensée. Pat lui était plus son mentor, il lui avait apprit beaucoup de chose sur le jeu et ils se téléphonaient souvent. Après avoir salué tout le monde il put arrêter le jeu et laisser son ogre se reposer. Gropabo, voilà comment s'appelait son personnage, rien d'extraordinaire mais tellement vrai pour un ogre, c'est d ailleurs sous cette identité que le connaissait toutes les personnes avec qui il jouait, même ceux qu'il avait rencontrait en vrai continuer de l'appeler Gropabo ou même Gro.
Il avait enlevé son casque, la maison était silencieuse, sa femme et sa fille dormaient depuis longtemps, seuls la télé faisait un bruit de fond. C'était l'heure des informations, le journaliste parlait encore de se phénomène qui se manifestait en plusieurs points du globe et que la presse avait baptisé "le brouillard". Cela faisait une semaine qu'il en avait entendu parler pour la première fois et tout de suite il avait été attiré. On avait observé son apparition en plusieurs points du globe, en France, en Ecosse et au Canada, toujours dans des zones avec très peu de population, voire pas du tout. En France, c'était en Auvergne que le phénomène était apparu, la zone avait tout de suite était fermé pour permettre aux scientifiques d'effectuer tranquillement des recherches sur l'origine de cette anomalie. Au début, il s'agissait d'une perturbation météorologique un peu particulière, d'après ce qu'avait déclaré un scientifique lors d'un interviewe, il avait même précisé que les observations étaient très compliqués, les appareils électriques et électroniques montraient d'importants problèmes de fonctionnement à l'approche et dans le brouillard. Puis, peu à peu, l'anomalie météo était entré dans le monde du paranormale, le fait que même lorsque le vent soufflait le brouillard ne bougeait pas et que les appareils allant de la montre au moteur automobile ne fonctionnaient pas dans le brouillard y était pour beaucoup. Il y avait quelque jours l'armée qui apparaissait déjà en arrière plan dans les reportages avait prie les choses en mains, un scientifique était mort, tué semble-t-il par un animale alors qu'il essayait de prendre des mesures. Un de ses collègues présent lors de l'agression avait parlé d'une bête ressemblant à une grande hyène au pelage noir. Suite à ces déclarations la zone avait été envahie par des curieux et illuminés de toute sorte, l'armée avait alors fermé la zone "pour la sécurité de tous".
On pouvait voir à l'écran ce soir là des militaires qui semblaient délimiter une zone avec de petits fanions, il avançaient en regardant un appareil qu'ils avaient à la main, on les voyait s'arrêter, puis reculer un peu et planté un petit drapeau. Mais il ne regardaient pas les soldats, il regardait plus loin. Il ne comprenait pas pourquoi tout le monde disait que le brouillard était immobile. A chaque fois qu'il l'avait vu il avait observé des formes, des tourbillons, on aurait dit qu'il était animé d'une vie propre, on pouvait deviner des châteaux, des batailles, des créatures mythiques qui se dessinaient au milieu de cette masse cotonneuse. La fin des informations le tira enfin de cette état second dans lequel il se trouvait plongé à chaque fois qu'il voyait ce genre d'image. Il se leva de son fauteuil en essayant de ne pas trop faire de bruit pour ne pas réveiller sa femme, s'étira, éteignit la télé et se coucha, la tête encore pleine d'images du brouillard.


Le réveil avait sonné, sa femme s'était levé et était allé dans la salle de bain. Quand elle ressortit il n'avait toujours pas bougé.
"Tu prépares le petit déjeuné? Lança-t-elle du couloir, je réveil la petite."
N'ayant aucune réponse elle rentra dans la chambre, "tu ne te lèves pas aujourd'hui?" demandât elle. Mais aucune réaction de la forme allongé dans le lit. Après un moment d'incertitude et s'approcha du lit, posa sa main sur son épaule et commença à le secouer doucement. Ceci n'ayant aucun effet, elle renouvela l'opération deux ou trois fois avant d'admettre qu'il se passait quelque chose. Ne pouvant rien faire elle du se résoudre à appeler les pompiers.